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Rénovation d'aménagement publique
Boulevard Tirou 68, 6000 Charleroi
Les négociations pour rétablir la Barrière des Pays-Bas ont débuté sous le ministère de William Pitt dans les années 1780, visant à limiter l'influence de la France. Après la première abdication de Napoléon en 1814, la Hollande retrouve son indépendance et, avec l'aide de l'armée russo-prussienne, plusieurs territoires sont cédés aux Hollandais, formant la frontière actuelle entre la France et la Belgique. En mai 1814, un traité rétablit la Barrière des Pays-Bas pour assurer un équilibre européen, avec la Grande-Bretagne, l'Autriche, la Russie et la Prusse comme garants.
Trois lignes de fortifications sont mises en place : la première, incluant Tournai, Mons, Charleroi, Namur, Huy et Liège, verrouille les routes vers la France ; la deuxième, en Flandre, protège des villes comme Gand et Anvers ; et la troisième, en Hollande, sécurise des villes comme Maastricht. Chaque puissance alliée est responsable de certaines forteresses, et les troupes belgo-hollandaises sont chargées de la défense temporaire jusqu'à l'arrivée des renforts. Ce système a pour objectif de servir de tampon contre la France. En 1815, Guillaume d’Orange devient roi des Pays-Bas, et l’union des territoires est officialisée.
Du fait que Napoléon soit passé par la ville pour attaquer Bruxelles plutôt que par Mons ou Tournai rendit les Alliés unanimes sur le fait qu’il faut re-fortifier Charleroi. Néanmoins la forme des fortifications à adopter n’est pas aussi claire, plusieurs projets furent esquissés avant de tomber sur un consensus acceptable de tous les membres. Le projet du capitaine Harmannus Ortwijn.